Détail de l'itinéraire

Flore

Description

Balisage Jaune  et écureuil orangeEn tournant le dos au cimetière, partir à gauche sur l'allée des marronniers puis prendre la première à droite. Emprunter le chemin du moulin, montant et sinueux. La vue vous récompensera de vos efforts.
A Rouffiac, un moulin à vent dominait le village. Il ne reste que le bas de l’édifice, il est situé après la dernière habitation à droite de la côte. Sur un promontoire, on comprend aisément que cet endroit venté convenait parfaitement. Appelé « Moulin de Ratataou », son nom lui vient du meunier qui aurait été projeté à plusieurs mètres par les pâles qui l’avaient happé.
Le chemin se poursuit en crête dans le sous-bois. En suivant le balisage, celui-ci vous indiquera un peu plus loin, de tourner sur votre gauche. Le sentier commence doucement sa descente. Sur les bords du chemin poussent beaucoup de chênes verts, genévriers, quelques pins et arbousiers dont les fruits rouge-orangé sont utilisés pour faire des confitures. Les fleurs roses à six pétales au cœur jaune-orangé se nomment « cistes blancs », mystère de la botanique !
Par temps humide, les traces de sanglier sont visibles ainsi que celle du blaireau, reconnaissables facilement à l’empreinte de ses griffes. En finissant la descente par un raidillon, vous arriverez sur une parcelle recueillant un arboretum aménagé par les enfants de l’école du village. Vous y trouverez un ruisseau « Le Rec Grand ». Sur votre gauche, la coupe du grand talus vous donne un exemple de sédimentation, reflet du massif de la Malepère. Un petit pont vous invite à vous orienter vers une cascade, ne pas manquer ce détour ! Le point d’eau, les plantes et les animaux (tritons) qui occupent cet endroit, sont inféodés aux milieux frais, humides. Les fougères, les bambous et les peupliers sont les plus facilement observables.
En revenant sur le pont, tourner à gauche et prendre le deuxième chemin qui monte progressivement en sous-bois couvert de feuilles de chênes offrant une perspective remarquable.
Tout en montant, sur votre droite une barrière en contrebas, l’emplacement d’un ancien four à tuiles. Ces fours, nombreux sur le massif, cuisaient les tuiles que l’on façonnait sur la cuisse, celle-ci leur donnant une forme particulière. Quant à la couleur, elle était déterminée par l’emplacement des tuiles dans le four. Plus haut, le balisage vous fera tourner à gauche afin de prendre un petit layon. Odeurs de genêts, de troënes, de chèvrefeuilles vous accompagneront au fil des saisons. L’herbe au bitume par contre vous rappellera l’odeur du goudron. Il suffit de froisser une feuille de cette plante et de la sentir.
La salsepareille dont les baies sont la nourriture exclusive des célèbres « Schtroumpfs » et dont les feuilles ressemblent à un cœur, pousse le long du chemin en compagnie du fragon (petit houx, feuilles de couleur vert foncé luisant à l’extrémité piquante).  
En arrivant sur la ligne de crête, prendre à droite puis un peu plus loin, au milieu d’une placette un magnifique chêne vert (Auzina en occitan), descendre sur votre gauche. Vous passerez derrière un hangar en bois puis en débouchant au carrefour, prendre en face sur la ligne de crête.
Le chemin remonte légèrement mais durant le retour, vous apprécierez non seulement la descente mais aussi le paysage tout azimut.
À pied
DifficultéFacileDurée03h00Dénivelé-315 D- / 316 D+Distance8,0 kmAltitude Max.286 m
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