Envie d’une balade nature rafraîchissante et d’une sortie instructive pour les enfants ? Direction le moulin à papier de Brousses-et-Villaret, dans la Montagne Noire, à 20 minutes au nord de Carcassonne et à 10 minutes de Montolieu, Village du livre et des arts.
Une route de campagne, quelques moutons et… l’arrivée dans le charmant petit village de Brousses-et-Villaret !
Suivons la rivière…
Un joli « parking » sous les arbres : suivons le sentier botanique qui serpente entre la rivière La Dure (nous sommes sur la bonne voie, elle alimente sûrement le moulin !) et les rochers.
Tourne, petit moulin… !
Nous y sommes. Le meilleur accueil nous est réservé, et tandis qu’André, le maître des lieux pour la sixième génération, œuvre à plusieurs tâches, nous patientons quelques minutes dans l’espace boutique.
Puis c’est le départ de la visite !
Les guides sont vraiment top, ils nous présentent le fonctionnement du moulin : Pourquoi ici ? Pour quels métiers et activités locales à travers les siècles ? Qu’y produisait-on ? Que produit-on encore ? A partir de quelles matières ?
André, comment fabrique-t-on du papier ?
On circule à travers les différentes pièces du moulin : maquettes, démonstrations, anciennes machines…
Celles qui prenaient un temps fou à leurs utilisateurs, puis celles, toujours plus performantes, qui les ont remplacées.
Plusieurs questions nous sont posées, elles s’adressent tout d’abord aux enfants, nombreux.
Mais les parents aussi se creusent la tête, observent et sont mis à contribution.
Il est aussi question de recyclage, de papier haute qualité destinés aux artistes, de formats XXL en commandes spéciales et réalisations épiques !
C’est tout un univers d’une richesse incroyable qui nous est dévoilé.
Les enfants sont très attentifs, curieux… et, ma foi, les parents aussi !
A la fin de la visite, si vous l’avez pris en option, vous pourrez même fabriquer votre propre papier (2,5€) ! En plongeant vos petite mains dans le bac et en suivant les instructions du guide : de quoi donner des idées créatives, en dessins ou poésie une fois de retour chez soi !
La visite a fait l’unanimité. Nous avons passé deux heures en déconnexion : le téléphone n’a pas sonné, et nous avons repris contact avec le temps lent et productif de l’artisanat, mais aussi avec l’histoire d’un territoire, ses anciennes manufactures royales, et les créations modernes.
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